Baby yoga : la séance qui a transformé l’inquiétude d’une maman (et soutenu les progrès de son bébé)
- hannaelcontact
- 4 déc.
- 5 min de lecture
À 6 mois, le bébé de cette maman ne se retournait pas encore. Et une phrase l’avait complètement déstabilisée :
“Tu devrais t’inquiéter… un bébé qui ne se retourne pas à 6 mois, c’est mauvais signe.”
Cette remarque venait-elle du pédiatre ? D’une psychomotricienne ? D’un professionnel de la petite enfance ?
Non.
Elle venait… de sa belle-mère, qui avait eu “des enfants très débrouillards, très tôt”.
Alors remettons les choses à leur place :
on ne compare pas les bébés entre eux — jamais.
Le développement moteur n’est pas un sprint, mais une succession d’étapes qui se construisent chacune à leur rythme.
Un bébé peut très bien ne pas encore se retourner, tout en travaillant :
son babillage,
son tonus cervical,
son sommeil,
son attention,
ou encore sa motricité fine.
Les bébés ne sont pas des multitâches : ils ne peuvent pas tout activer au même moment.

Une maman écrasée d’inquiétude… jusqu’à ce qu’on remette les faits au centre
Quand elle est arrivée en séance de baby yoga, cette jeune maman était épuisée et inquiète. Elle avait l’impression que son bébé “était en retard”, et que cela disait quelque chose d’elle, de sa compétence, de sa façon de materner.
La première chose que je lui ai montrée, c’est un tableau fiable du développement moteur 0–12 mois. Un tableau validé par des sources solides (HAS 2019, OMS 2020, ANECAMSP 2023¹).
Age | Compétences motrices possibles (sans obligation) |
|---|---|
0–2 mois | Lève légèrement la tête, mouvements asymétriques, suit du regard |
3 mois | Tête stable, appui sur les avant-bras, début de roulement latéral |
4 mois | S’appuie sur les coudes, attrape un objet volontairement |
5 mois | Se retourne du ventre au dos, explore ses pieds |
6 mois | Roule dos–ventre (pas toujours !), pivote partiellement |
7 mois | Pivot complet, appui sur les mains, tente la position assise |
8–9 mois | Se met assis seul, commence à ramper ou se tracter |
9–10 mois | Ramper efficace, tente le quatre pattes |
10–12 mois | Quatre pattes fluide, se met debout avec appui |
Important : ce tableau montre des tendances, pas des obligations. Un bébé peut être “en avance” ou “plus lent” sur certaines étapes, sans aucune inquiétude tant que la progression existe.
En quelques secondes, elle a vu que :
son bébé cochait déjà de nombreuses compétences ;
la non-acquisition du retournement n’était pas alarmante ;
il progressait… juste à son rythme.
Son visage a littéralement changé. Ses épaules se sont relâchées. Elle respirait à nouveau.
Puis je lui ai dit ce qui était vrai : qu’elle était attentive, investie, à l’écoute, et qu’elle avait eu l’excellente intuition de venir tester le baby yoga.
Elle a souri. Pour la première fois depuis le début.

La séance de baby yoga qui a tout débloqué… doucement
Nous avons commencé une séance ciblée :
mobilisation douce des hanches,
travail sur les appuis,
stimulation du retournement,
positions favorisant la confiance corporelle,
mini-séquences de motricité libre accompagnée.
Soyons transparents : ce jour-là, son bébé ne s’est pas retourné. Et c’est normal. Le baby yoga n’est pas une baguette magique.
Mais… quelques semaines plus tard, j’ai reçu un message :
“Ça y est, il se retourne ! Plusieurs fois par jour ! Merci infiniment.”
Il n’avait aucun retard. Juste besoin :
du bon environnement,
des bons mouvements,
de la confiance de sa maman.
Et c’est exactement ce que le baby yoga peut offrir.
Pourquoi le baby yoga soutient le développement moteur
Les bienfaits du baby yoga sont désormais bien documentés (Field, 2016² ; Porges, 2021³) :
renforcement du tonus global, base de tous les futurs mouvements
stimulation du retournement, du pivot, puis du quatre pattes
meilleure mobilité du bassin et du rachis
meilleure coordination œil-main
meilleur équilibre
confiance corporelle renforcée
apaisement du système nerveux, essentiel pour un bébé qui apprend
renforcement du lien parent-bébé, moteur du développement global
Le baby yoga n’accélère rien. Il accompagne, soutient, sécurise, débloque quand c’est nécessaire.
Vous vous demandez si votre bébé a du retard ?
Le baby yoga peut vous aider à y voir plus clair.
Cette pratique permet d’observer votre bébé dans le mouvement, de comprendre comment il progresse, et de lui offrir des appuis adaptés.
👉 Pour les bébés de 0 à 12 mois
👉 Pour les parents inquiets du développement moteur
👉 Pour soutenir le retournement, le pivot, le rampé, le quatre pattes
👉 Pour vivre un moment doux, utile… et vraiment rassurant
FAQ – Baby Yoga & Développement Moteur
1. Mon bébé de 6 mois ne se retourne pas : est-ce normal ?
Oui. Selon la HAS (2019) et l’OMS (2020), le retournement peut apparaître entre 4 et 7 mois, parfois plus tard .L’important n’est pas quand il se retourne, mais s’il progresse dans son tonus, ses appuis et son envie d’explorer.
2. Le baby yoga peut-il aider un bébé à se retourner ?
Oui — indirectement. Le baby yoga renforce les appuis, mobilise le bassin, améliore la dissociation des ceintures et donne confiance au bébé. Ces éléments facilitent le retournement quand le bébé est prêt.
3. Est-ce que le baby yoga est sans danger ?
Oui, si la séance est animée par un professionnel formé. Les mouvements sont doux, respectent la physiologie du bébé et suivent l’évolution du tonus (références : Field 2016 ; ANECAMSP 2023). Aucun mouvement n’est forcé.
4. À partir de quel âge peut-on commencer le baby yoga ?
Dès la naissance pour les pratiques très douces, et entre 4 semaines et 1 an pour les séances plus dynamiques. Le baby yoga s’adapte à l’âge et au développement du bébé.
5. Mon bébé n’aime pas être sur le ventre, que faire ?
C’est fréquent. Le baby yoga propose des transitions douces pour renforcer les appuis, libérer les tensions cervicales et sécuriser la position ventrale.→ Cela rend le “tummy time” plus agréable et plus efficace.
6. Est-ce que le baby yoga peut prévenir les retards moteurs ?
Je ne sais pas. Mais les données montrent qu’il soutient :
la tonicité,
la coordination,
l’exploration au sol,
la confiance corporelle, qui sont des facteurs importants du développement moteur.
7. Peut-on faire du baby yoga si mon bébé a un torticolis, un RGO ou une plagiocéphalie ?
Oui, avec des ajustements personnalisés. Le baby yoga peut soulager certaines tensions et encourager des mouvements symétriques. En cas de doute : demander l’avis du pédiatre ou d’un psychomotricien.
8. Quelle fréquence pour voir des progrès ?
2 à 3 fois par semaine à la maison (5–10 minutes suffisent),
1 séance guidée ponctuelle ou régulière.
Le secret : la régularité, jamais l’intensité.
9. Baby yoga vs. motricité libre : que choisir ?
Les deux se complètent. Le baby yoga prépare le corps (mobilité + tonus). La motricité libre permet l’exploration spontanée. C’est l’alliance idéale pour soutenir le développement global.
10. Comment savoir si mon bébé progresse ?
Les signaux positifs sont :
plus de mouvements spontanés,
appuis plus stables,
envie d’attraper, pivoter, rouler,
posture plus tonique. Chaque petite évolution compte.
11. Que faire si je suis vraiment inquiète pour le développement moteur de mon bébé ?
→ Parler à un pédiatre ou à un psychomotricien.
→ Observer la progression semaine après semaine.
→ Tester une séance de baby yoga pour comprendre comment soutenir ton bébé dans le mouvement.
Envie d’aider votre bébé à progresser en douceur ?
Réservez votre séance de baby yoga ou rejoignez un atelier pour soutenir son développement moteur.
Pour toute autre demande : hannael.contact@gmail.com




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